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Ufab fête ses 50 ans d’agriculture bio et une nouvelle usine

La nouvelle usine de transformation de légumineuses de l’Ufab occupe 2 500 m2. Elle est dimensionnée pour recevoir 3 500 t de légumineuses et produire à terme 700 t de protéines végétales textures. © UFAB

L’Ufab, la filiale bio du groupe coopératif Le Gouessant, a inauguré le 30 septembre son nouveau site pour la transformation de légumineuses destinées aux IAA, situé à Noyal-sur-Vilaine. L’occasion de célébrer ses 50 ans au service de l’agriculture biologique.

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Avec l’inauguration, le 30 septembre, de sa nouvelle usine à Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine), l’Ufab démarre à 50 ans tout juste un nouveau chantier bio, la transformation de légumineuses locales et donc la structuration d’une filière de production bretonne à destination des industries agroalimentaires.

Sept créations de poste à terme

Depuis 2016, l’activité de transformation de légumineuses en protéines végétales, amidon et fibres, avait démarré à Craon (Mayenne). Elle a donc déménagé fin 2021 un peu plus à l’ouest, dans un site transformé et agrandi pour l’occasion, proche de l’usine historique d’aliments bio pour animaux.

La ligne de concentration (décorticage des graines et séparation en trois fractions) est désormais suivie d’une étape, auparavant externalisée, de mélange, extrusion, séchage et conditionnement, l’ensemble des opérations unitaires étant mécanique ou thermique, donc sans procédés chimiques. L’unité, opérationnelle, a permis de créer 2,5 emplois équivalent temps plein et vise à terme sept créations de poste (les recrutements sont en cours).

Atteindre 3 500 t de pois et féverole locaux

L’objectif des années à venir est de mettre progressivement en culture les surfaces de pois et de féveroles nécessaires à l’approvisionnement de l’unité pour qu’elle puisse atteindre sa pleine capacité en 2025, soit 700 t de protéines végétales texturées (PVT) issues de 3 500 t de pois et féveroles.

Elle commercialise également les farines protéiques crues issues de la première étape de transformation, la concentration, ainsi que l’amidon (pour l’alimentation humaine ou la nutrition des ruminants) et les fibres (alimentation humaine ou nutrition des porcs). Les débouchés en nutrition animale sont essentiels pour valoriser les coproduits de la concentration.

L’Ufab poursuit ses travaux de R&D pour transformer d’autres protéines locales à partir de chanvre, de tournesol, de lin…

Yanne Boloh

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